Soucieuses et proches de leurs employés, les communes rurales répondent à des injonctions réglementaires de plus en plus exigeantes vis-à-vis de la santé-sécurité au travail avec des moyens financiers et humains très limités, voire insuffisants.
Sébastien Delabrosse, dirigeant de CQSD Conseil témoigne de son accompagnement taillé « sur-mesure ».
La semaine dernière, je suis allé rencontrer des élus d’une communauté de communes rurales du nord de la France. Cela fait 20 ans que je travaille avec des élus et des agents de communes rurales. Leur franc-parler et la simplicité de nos relations me plaisent. Bien connaître leur quotidien et leurs problématiques facilite énormément nos échanges et la mise en place de solutions adaptées et pertinentes.
Une gestion de proximité et pleine de bon sens
Une commune rurale, c’est comme une famille ! On se croise tous les jours, on participe à la vie du village. Quand un incident se produit, tout le monde se sent concerné. Les élus ont à cœur de protéger leurs proches. Ils se préoccupent au quotidien de la santé et sécurité de leurs agents. Mais, le plus souvent, ils se sentent démunis devant toutes ces réglementations.
« Je voudrais bien mettre en place ces mesures de prévention, mais que dois-je faire ? À qui puis je m’adresser ? La commune pourra-t-elle supporter le coût ? »
Des choix cornéliens à faire
Les risques sont-ils les mêmes pour les agents « des villes » et des « champs » ? Non. Un exemple : les agents « des villes » œuvrent en équipe pluridisciplinaire dans les espaces publics tandis que les agents « des champs » se retrouvent souvent isolés sur leur lieu de travail. Ils sont donc particulièrement exposés aux risques des travailleurs isolés. Au bord des routes, ces derniers sont très exposés quand ils œuvrent à l’entretien des espaces verts.
Certaines obligations réglementaires peuvent également imposer des choix cornéliens aux communes. Notamment, l’interdiction de l’usage des produits phytosanitaires pour l’entretien des cimetières. Certes, c’est une bonne chose au vu de la toxicité des produits vis-à-vis de l’environnement et de la santé humaine. Cependant, cette décision demande aux agents d’utiliser la binette pour arracher les mauvaises herbes. Vous remplacez le risque chimique par des potentiels troubles musculo-squelettiques (TMS). La tâche nécessite également plus de moyens humains et donc un coût et une responsabilité plus élevés qui sont mal supportés par les petites communes rurales. Pour cette raison, certaines communes renoncent à embaucher des agents pour l’entretien de la commune et font le choix de sous-traiter à des prestataires extérieures l’entretien des bâtiments ou des espaces verts. Est-ce la bonne solution ?
Accompagner pour apporter des solutions sur-mesure
Force est de constater que la prévention des risques professionnels est encore perçue aujourd’hui comme une mise en conformité réglementaire obligatoire, sans questionner l’utilité pour le terrain et la pérennisation des actions. Je suis là pour aider les élus et agents des communes rurales à bien identifier les risques propres auxquels ils sont exposés et ensuite à trouver des solutions adaptées à leurs besoins. Ces dernières nécessitent le plus souvent un effort très important en formation.
En matière de prévention, il n’existe pas de solution facile, chacune apporte des contraintes spécifiques avec lesquelles il faut composer.
Sébastien Delabrosse, CEO de CQSD Conseil
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Crédit photo : Antonio Lorenzana Bermejo/ Pexels